Bicéphale

 

Deux cerveaux valent mieux qu’un :

La difficulté du marché et les récents résultats des enseignes de PAP démontre l’inefficacité des mécaniques retail dépassées, centré sur le commerce et la notion de prix, non sur l’individu et la relation émotionnel qui peut s’établir avec votre marque.

L’effet immédiat est la baisse abyssale du trafic en magasin.

Plus le marché devient émotionnel, plus il devient complexe, humain et donc inattendu . Moins le marché est stable, plus on veut gérer et optimiser le rendement mécanique de l’entreprise en négligeant le produit et le dialogue avec des individus, potentiellement client, puis consommateur.

Certaines marques sont encore très monolithiques et prône une direction monocéphale tenue par de brillant gestionnaire ou ingénieur financier. Leurs compétences en temps de crise sont d’autant plus indispensables pour la survie de l’entreprise. Mais souvent en ne maîtrisant et comprenant que la moitié du sujet, ils passent à côté de leviers incontournables du développement, comme l’innovation et la confiance du client.

Direction bicéphale :

À l’heure du collaboratif et des entreprises libérées prônant l’autonomie et la responsabilisation comme principe de management, ne serait-il pas bon de systématiser une direction bicéphale au champ d’action bien réparti? En stimulant l’échange au premier niveau de l’entreprise et en donnant autant de poids à la création qu’à la gestion l’on démontre d’une volonté de management plus adapté à l’évolution des marchés.

Et vous ou en êtes vous?